Aujourd’hui, nombreuses sont les personnes qui aspirent à devenir médecin. Évidemment, c’est l’une des plus grandes passions que l’on peut avoir au cours de son cursus estudiantin. Cependant, les motivations pour faire carrière dans le secteur de la médecine varient d’une personne à une autre.
Entre passion, vocation, désir d’assistance et honneur, les entendements sont divergents. Vous vous demandez certainement pourquoi faire de la médecine. Voici quelques raisons phares qui pourraient vous motiver à choisir cette filière.
Les raisons de faire médecine
Le domaine de la médecine est destiné à contribuer au bien-être du public. Hormis cet aspect que poursuivent les passionnés, plusieurs autres raisons peuvent inciter les étudiants à opter pour cette branche.
Contribuer au bien-être de leur entourage
Beaucoup de personnes choisissent de faire la médecine dans l’optique d’aider les êtres humains en besoin de soins sanitaires. En d’autres termes, l’aide à l’humanité reste la principale motivation de bon nombre d’étudiants en médecine.
Sur ce point, les possibilités pour contribuer au bien-être de tous sont variées. Il existe de multiples alternatives de la médecine qui contribuent, de près ou de loin, à la santé humaine.
Ainsi, certains passionnés de médecine choisissent cette branche dans le but de soigner directement des malades. En pratique, ils ont la vocation d’aider à combattre des maladies telles que le psoriasis, la fièvre jaune, le cancer, les problèmes du cœur, etc. Cette vocation dont ils se nourrissent leur permet d’aider la population à retrouver l’équilibre sanitaire grâce aux interventions médicales qu’ils mènent. Pour d’autres, ils ont la passion de devenir consultant de santé ou conseiller de mode de vie.
Mener des recherches médicales
Alternativement aux passionnés de soins des malades, d’autres amoureux de la médecine ont pour vocation de se consacrer exclusivement aux recherches médicales. En pratique, leur passion pour le monde du laboratoire médical et ses implications les motive davantage à s’orienter vers cette discipline.
Il faut considérer que cette rubrique est avant tout destinée à mener des recherches dans le but de trouver des solutions améliorées face à des maladies. Il peut s’agir de la recherche réservée aux moyens de traitement et de conception de nouveaux remèdes ou équipements de traitement médical, etc.
Avoir de multiples possibilités d’emploi
La médecine est un secteur riche et varié en matière de débouchés d’emploi. Elle comporte de nombreuses spécialités et recouvre un réel panel de métiers. Au regard de la variété de possibilités d’emploi qu’offre ce domaine, plusieurs personnes y recourent afin de mieux assurer leur avenir. Ainsi, au cours de sa formation, le passionné de la santé peut choisir de devenir aide-soignant, anesthésiste, dentiste, sage-femme, podologue, etc.
Par ailleurs, il faut reconnaître que les besoins en main-d’œuvre dans le domaine sont très importants. Face à ce fait, un diplômé de médecine a plus de chance de trouver un emploi afin de convertir ses formations dans le domaine.
La médecine est un secteur très valorisé par les autorités compétentes et la population bénéficiaire des services de ce domaine. Elle comporte de multiples discernements professionnels destinés à mettre en valeur le statut social des médecins.
Au regard de ces privilèges accordés au domaine de la médecine, plusieurs personnes choisissent d’y faire carrière. Il s’agit pour eux d’une option consistant à bénéficier d’une réussite professionnelle et rehausser la valeur sociale.
Les différentes études en médecine
La médecine est une branche qui requiert de véritables compétences. Pour devenir médecin, il faut 9 ans d’études universitaires pour les généralistes. Quant aux spécialistes comme les pédiatres ou les chirurgiens, il leur faut 10 à 12 ans d’études. Ces années d’études universitaires sont réparties en trois cycles.
Premier cycle : les bases du monde médical
Le premier cycle d’étude en médecine qui vient après la phase préparatoire s’étend généralement sur deux ans. Au cours de ces années, les candidats admis à cette branche apprennent les connaissances scientifiques indispensables à l’exercice de la profession médicale. Ces apprentissages consistent également à étudier l’homme malade et l’homme sain.
Au cours de ce premier cycle, il existe plusieurs rubriques qui font l’objet des études. Les plus-en vue sont la sémiologie, anatomie, physiologie, microbiologie, etc. À l’issue des cours théoriques, les étudiants entament une phase pratique se résumant à un stage infirmier qui dure 4 semaines. Ensuite, il leur faudra au moins un stage de 12 semaines à l’hôpital. À la fin de ce premier cycle, les étudiants obtiennent un diplôme de niveau licence.
Deuxième cycle : Pratique clinique et approfondissement
Le deuxième cycle s’étendant sur 3 ans se résume à l’acquisition d’une formation médicale complète. Celle-ci est principalement axée sur la thérapeutique et la prévention des pathologies.
Durant ce cycle, les étudiants sont beaucoup plus occupés par la pratique clinique. Au minimum, ils sont appelés à effectuer 25 gardes au cours des 3 années, principalement aux urgences.
Compte tenu de leurs premières qualifications obtenues au premier cycle, les stagiaires externes sont à la fois considérés comme salariés et étudiants de l’hôpital. Ils peuvent donc toucher une rémunération qui varie en fonction de l’avancée du cursus. La fin des études au deuxième cycle est gratifiée par un diplôme du niveau master.
L’internat : le choix d’une spécialité de médecine
Le troisième cycle d’études universitaires en médecine est réparti en deux grandes catégories : les généralistes et les spécialistes. Pour la première catégorie, les étudiants ayant choisi cette option font 3 ans d’études. À l’opposé, il faut consacrer 4 à 6 ans d’études pour devenir médecin spécialiste. Dans tous les cas, ce cycle est organisé en trois phases :
- le socle durant 1 an ;
- l’approfondissement qui dure 1 à 2 ans ;
- la consolidation recouvrant 1 à 2 ans.
Ces différentes phases se déroulent en parallèle avec des stages semestriels. Ainsi, les stagiaires internes, considérés déjà comme membre de l’équipe médicale, acquièrent une autonomie qui augmente proportionnellement à l’expérience. Toutefois, ils continuent de rester sous la responsabilité des praticiens chargés de les former. Enfin, ils contribuent évolutivement à une thèse de l’exercice.
Il faut noter qu’au troisième cycle, le futur médecin a le choix entre une quarantaine de spécialités de la médecine. Il existe ainsi des spécialités chirurgicales, médicales et de biologie. Au terme des enseignements, mémoires et stages validés, l’étudiant est décerné docteur en médecine.
