Le mot « échographie » ne vous est certainement pas inconnu. Il s’agit d’une technique d’imagerie médicale qui s’effectue en utilisant les ultrasons qui sont émis par une sonde. Cette dernière est alors transmise dans les tissus qui les réfléchissent afin d’être convertis en image sur l’écran.
Toutefois, l’échographie à ses limites, car parfois, il arrive que vous ne perceviez pas tous les éléments de votre organisme. Vous vous demandez pourquoi on ne peut pas voir les ovaires à l’échographie ? Trouvez vos réponses dans cet article !
L’échographie permet simplement de visualiser les organes situés au niveau de l’abdomen
L’échographie permet d’étudier les multiples organes de l’abdomen, du cou et du bassin, sans oublier le cœur, les ligaments et les vaisseaux. Elle recherche donc toutes les sortes d’anomalies qui sont susceptibles de les atteindre. Il peut s’agir des malformations, des infections ou des tumeurs. Elle a donc pour objectif de détecter les pathologies abdominales. Aussi, l’échographie n’excède pas 30 minutes.
Afin d’améliorer le contact avec la sonde, le médecin échographiste se chargera d’appliquer un gel froid sur votre peau. Il vous demandera aussi de vous tourner sur le côté et d’expirer profondément. Les résultats de votre échographie seront alors transmis à votre médecin traitant aussi rapidement que possible.
Ce type d’échographie est appelé échographie abdominale. Néanmoins, avant d’y procéder vous devez être à jeun 4 à 6 heures avant l’examen.
Par contre, s’il s’agit d’une échographie du petit bassin, veillez à remplir votre vessie. Il vous faudra vous hydrater en buvant au moins un litre d’eau avant ledit examen. N’oubliez pas aussi de garder avec vous l’ordonnance de votre médecin et votre carte d’assuré social.
Notez également que l’échographie est sans contre-indication, et donc ne comporte aucun risque pour la femme enceinte.
Seule l’échographie pelvienne permet de voir les ovaires
L’échographie pelvienne permet au médecin de visualiser une partie bien précise de votre corps. Il s’agit du pelvis qui est situé sous la hanche. Grâce à cette échographie, le médecin sera à même de voir si vous présentez une pathologie ou des anomalies. Il pourra aussi visualiser les ovaires, la vessie et l’utérus de la femme.
Ce type d’échographie est recommandé par le médecin lorsqu’il suspecte un éventuel problème au niveau de la vessie ou au niveau des organes génitaux. Il est aussi pratiqué pour suivre l’évolution d’un précédent diagnostic.
Chez la femme, l’échographie pelvienne est aussi utilisée pour le suivi d’une grossesse ou pour un bilan d’infertilité. Elle s’effectue par voie vaginale. Il est donc important que votre vessie soit pleine pour avoir une meilleure qualité de l’image. Par ailleurs, il existe différentes techniques pour pratiquer l’échographie pelvienne. Elle peut se faire par voie intravaginale ou par voie sus-pubienne.
La voie intravaginale
Avant d’être introduite dans le vagin de la patiente, la sonde est recouverte de préservatif et de gel. Cela permettra une meilleure visualisation des ovaires, de la vessie et de l’utérus. Pour effectuer cette échographie, vous devez plier vos genoux sur le ventre et vous allonger sur le dos.
La voie sus-pubienne
Lors de cette pratique, la sonde est directement posée au-dessus du pubis. Mais avant cela, un gel lui est appliqué afin de faciliter la diffusion des ultrasons. En vue d’une meilleure visualisation, vous devez vous allonger sur le dos.
L’échographie gynécologique pour voir les ovaires
L’échographie gynécologique permet à l’échographiste de visualiser les ovaires et l’utérus. Elle est réalisée en plaçant une sonde sur le ventre de la patiente. Mais, elle peut aussi se pratiquer en glissant la sonde à l’intérieur du vagin. Cela est appelé une échographie vaginale et permet de mieux apercevoir les détails.
L’échographie gynécologique est aussi sans danger pour la patiente. Notez que l’échographie de l’utérus repose essentiellement sur l’évaluation de la qualité de votre endomètre. À titre de rappel, l’endomètre est la paroi interne de l’utérus dans laquelle l’embryon est implanté.
L’échographie des ovaires quant à elle, permettra de déterminer le moment propice pour déclencher l’ovulation. En effet, les chances de grossesses sont diminuées lorsque les follicules ont une taille inférieure à 15 mm et supérieure à 24 mm. La taille idéale étant de 20 mm.
L’échographie gynécologique permet donc l’évaluation de la maturation de l’ovule pendant votre cycle menstruel normal. De plus, en début de grossesse, cette échographie est toujours effectuée par voie vaginale. Des tumeurs malignes et bénignes de l’ovaire peuvent donc être détectées au cours de cette pratique. Il peut s’agir d’un cancer des ovaires ou d’un kyste ovarien.
Le cancer des ovaires
Le cancer des ovaires est difficilement détectable. Vous devez donc prendre en considération certains signes d’alerte. Il s’agit entre autres des ballonnements et des constipations récurrentes ou fréquentes , et des douleurs abdominales. Ces symptômes ne sont pas systématiques, mais peuvent se présenter chez certaines femmes.
Le kyste ovarien
Plusieurs symptômes caractérisent les kystes ovariens. En effet, la femme peut ressentir des douleurs pelviennes qui sont modérées. Elle peut également saigner en dehors de ses règles. Cependant, il existe des symptômes qui sont rares et qui sont difficiles à détecter. On peut citer une fréquente envie d’uriner, des troubles digestifs ou encore une pollakiurie.
Lorsque le kyste est détecté pendant l’échographie, elle sera visualisée et analysée scrupuleusement. Il est important que le médecin connaisse l’emplacement exact et la taille du kyste. Il doit aussi savoir si le contenu du kyste est liquide ou non. Un autre instrument sera donc rajouté afin d’étudier la circulation du sang au sein du kyste et les vaisseaux sanguins. Il s’agit du doppler.
Il existe par ailleurs deux types de kystes. Vous avez en premier le kyste ovarien fonctionnel qui est souvent bénin et disparaît tout seul. En second, il y a le kyste organique. Dans ce cas de figure, une opération sera prévue pour son élimination.
Lorsqu’il n’est pas rapidement traité, il peut créer quelques complications. Il peut s’agir par exemple d’une rupture de kyste, d’une torsion de l’ovaire, d’un abcès ovarien ou encore d’une hémorragie intrakystique. Pensez donc à consulter régulièrement un gynécologue.